Jeu d'optique, la "bougie" semble accessible à marée basse. Accompagnée de mes chiens, je traverse lentement cette langue de sable mouillé. Regroupées vers les rochers, les mouettes nous ignorent. Le mer se fait discrète, presque silencieuse. Elle joue pourtant les coquettes, elle se fait désirer. Et pour l'atteindre, je suis les méandres des ruisselets, je traverse les flaques d'eau claire, je contourne l'amas de gros rochers couverts de coquillages. Et puis elle est là, à mes pieds. Et je fais semblant de découvrir ce bras de mer qui me sépare de la "bougie". C'est un jeu sans cesse renouvelé.
LA DEMOCRATIE LOCALE
Il y a 9 ans